Notre voyage en Roumanie se termine. Bien entendu, sur le blog, nous n’avons pu tout mettre, c’est pourquoi nous voudrions conclure avec quelques phrases pour partager ce qui nous a surpris et quelques photos supplémentaires …
Naturellement, nos remarques ne sont pas à prendre pour des faits avérés et vérifiés, mais comme les observations subjectives de gens de passage …
La religion orthodoxe nous est apparue très présente, très vivante et de nombreuses églises sont en construction.
Beaucoup de Roumains se signent en passant devant les édifices religieux, les croix situées au bord des rues ou des chemins : ils ont fort à faire …
Curieusement, la publicité sur écran géant, dans les rues des grandes villes, est plus présente qu’en France.
En ville, les jeunes filles peuvent porter des jupes ou des shorts bien plus courts qu’en France …
Dans les campagnes, on marche beaucoup à pied et la binette étant très utilisée dans les champs, on voit beaucoup de femmes marcher avec cet outil sur l’épaule.
La charrette restera pour nous le symbole de la Roumanie rurale. La plupart des familles ont une charrette et un cheval qui constituent l’outil principal de l’exploitation.
Les chevaux portent des pompons rouges de chaque côté de la tête : ce sont des porte-bonheurs.
En ville, il y a beaucoup de mini- pharmacies : on précise "pharmacie humaine" …
Les villages sont souvent très étirés en longueur (5 ou 6 km …).
La structure classique d’une rue de village est la suivante : de chaque côté de la chaussée, un fossé puis un chemin de terre qui passe devant chaque maison. De petits passages permettent bien sûr de franchir le fossé. Le devant des habitations est très bien entretenu (fleurs …).
Les petits "magasins mixtes" sont très nombreux : il y en a partout ! On y trouve de tout et pas cher …
D’une manière générale, on peut se nourrir pour bon marché (pour nous, français). On mange pour environ trois fois moins cher qu’en France, mais ici les salaires sont très nettement plus bas que chez nous.
Sur les marchés, la salade est souvent présentée trempant dans de l’eau. Elle peut être servie aussi bien détrempée !
Dans certains villages, sur chaque poteau électrique se trouve un nid de cigognes.
Nous avons rencontré beaucoup de chiens errants, aussi bien en ville, dans les villages qu’en pleine campagne (malheureusement beaucoup finissent leur vie sur la route).
Nous avons trouvé de nombreux réseaux wi-fi non sécurisés (bien utiles pour poster des messages sur le blog). Par contre nous n’avons trouvé aucun cybercafé ou point d’accès internet public.
Difficile de faire une photo sans fils électriques ! Les poteaux sont nombreux et très chargés …
Les toits des maisons récentes sont quelquefois de couleur très vive (rouge, bleue …) : ils semblent faits en plastique. On voit aussi des toits en métal brillant comme de l’inox (maisons ou églises).
Les campings sont très rares et assez chers, par contre les pensions (chambres d’hôtes) sont très nombreuses.
Les routes sont pleines de surprises (ces surprises étant en l’occurrence des trous !). Il nous est arrivé de rouler plusieurs kilomètres à 30 km/h. Même sur une route en bon état, on peut instantanément se trouver devant un passage très "perturbé" !
Automobiles : si les Trabant sont maintenant rares, les Dacia sont très nombreuses. Du vieux modèle ressemblant aux R12 aux Logan … Il y a aussi de gros 4x4 BMW !
Sur certaines portions de route, la bande d’arrêt d’urgence est très large. Elle est utilisée selon des règles qui nous ont échappées. Les véhicules y roulent pour se laisser dépasser …
Les vacances scolaires vont du 15 juin au 15 septembre. Pour les enseignants, elles sont plus courtes.
La pratique du baise-main reste très actuelle !
Désolé pour les cartes postales, mais il est très difficile d’en trouver et les boîtes aux lettres sont rares (ou bien cachées).
Un dernier mot sur la gentillesse et les qualités d'accueil des roumains : à tester absolument !
samedi 26 juin 2010
Halmeu
Nous terminons notre périple par Halmeu : ville jumelée avec St Marcel .
Accueil toujours aussi amical et chaleureux de nos amis roumains.
Petite visite à Satu Mare. Nous retrouvons une ville complètement changée depuis 20 ans. Les boutiques presque vides ont fait place à de grands magasins modernes le long d'une esplanade piétonne.
Grâce à Vassile, nous avons pu rencontrer un roumain d'origine hongroise qui a tenu absolument à nous emmener chez lui pour nous montrer sa tenue de berger. Pendu au plafond , un fromage séchait dans un torchon. Nous avons dû accepter un morceau que nous a donné sa femme et nous sommes repartis en disant un grand « mulţumesc » (merci)
Le dernier soir nous avons dégusté une « grillade roumaine » préparée par Vasile et Emeşe, accompagnée d'une bonne palinka maison.
Un grand merci à eux pour ces bons moments.
Accueil toujours aussi amical et chaleureux de nos amis roumains.
Petite visite à Satu Mare. Nous retrouvons une ville complètement changée depuis 20 ans. Les boutiques presque vides ont fait place à de grands magasins modernes le long d'une esplanade piétonne.
Grâce à Vassile, nous avons pu rencontrer un roumain d'origine hongroise qui a tenu absolument à nous emmener chez lui pour nous montrer sa tenue de berger. Pendu au plafond , un fromage séchait dans un torchon. Nous avons dû accepter un morceau que nous a donné sa femme et nous sommes repartis en disant un grand « mulţumesc » (merci)
Le dernier soir nous avons dégusté une « grillade roumaine » préparée par Vasile et Emeşe, accompagnée d'une bonne palinka maison.
Un grand merci à eux pour ces bons moments.
jeudi 24 juin 2010
Les Maramureş sous la pluie ...
Notre route vers Halmeu, dernière étape Roumaine de notre voyage, nous a fait traverser la région des Maramureş.
Cette région est montagneuse et l'exploitation du bois en est la principale activité.
Le bois est omniprésent dans les constructions et les traditions étant très préservées, nous avons pu admirer de magnifiques portails en bois à l'entrée de nombreuses maisons. Chaque symbole a naturellement une signification ...
Les églises en bois sont également très caractéristiques, avec leur structure de grosses poutres, leur toit à double auvent et leur clocher très effilé.
Une curiosité amusante : à Giuleşti, les "arbres à casseroles" signalent au voyageur la présence, dans la maison, d'une fille à marier (selon la tradition !).
Un cimetière joyeux ! celui de Şăpânţa ...
Sur chaque croix, sculpté en bas relief, un "portrait" du défunt le représentant dans son activité professionelle ou de loisir, montrant les raisons de son décés (accident de voiture, par exemple), ou son péché mignon (la boisson ou le sexe !). Sous l'illustration, une épitaphe, pleine d'humour.
Toutes les croix sont peintes d'un bleu soutenu, le "bleu de Şăpânţa. C'est en 1934 que le peintre - sculpteur sur bois - poête Ion Stan Pătras entreprit cette "oeuvre". D'autres disciples continuent ce qui est devenu aujourd'hui une tradition.
Cette région est montagneuse et l'exploitation du bois en est la principale activité.
Le bois est omniprésent dans les constructions et les traditions étant très préservées, nous avons pu admirer de magnifiques portails en bois à l'entrée de nombreuses maisons. Chaque symbole a naturellement une signification ...
Les églises en bois sont également très caractéristiques, avec leur structure de grosses poutres, leur toit à double auvent et leur clocher très effilé.
Une curiosité amusante : à Giuleşti, les "arbres à casseroles" signalent au voyageur la présence, dans la maison, d'une fille à marier (selon la tradition !).
Un cimetière joyeux ! celui de Şăpânţa ...
Sur chaque croix, sculpté en bas relief, un "portrait" du défunt le représentant dans son activité professionelle ou de loisir, montrant les raisons de son décés (accident de voiture, par exemple), ou son péché mignon (la boisson ou le sexe !). Sous l'illustration, une épitaphe, pleine d'humour.
Toutes les croix sont peintes d'un bleu soutenu, le "bleu de Şăpânţa. C'est en 1934 que le peintre - sculpteur sur bois - poête Ion Stan Pătras entreprit cette "oeuvre". D'autres disciples continuent ce qui est devenu aujourd'hui une tradition.
mardi 22 juin 2010
Les monastères de Bucovine
Nous ne pouvons pas commencer ce message sans un très chaleureux remerciement à Léonard et Elena qui nous ont accueillis chez eux, dans leur camping à la ferme de Mănăstirea Humor. En plus de leur art de vivre fait de simplicité et de grande convivialité, Eléna nous a fait partager ses talents de cuisinière et Léonard son savoir, en particulier sa connaissance des monastères peints.
Merci aussi de nous avoir permis de participer aux travaux des champs et merci surtout pour la qualité des échanges que nous avons pu avoir (avec un petit bonjour aussi à mamie et aux autres membres de la famille).
Au Monastère d'Humor, ce qui nous surprend d'abord, ce sont les chants religieux diffusés dans toute l'enceinte. En pénétrant dans l'église, nous verrons le petit groupe de religieuses dont les chants sont retransmis à l'extérieur.
L'ensemble des murs, extérieurs et intérieurs, sont recouverts de peintures avec le rouge brique en couleur dominante.
Si la façade nord est endommagée par les intempéries, sur la façade sud, quinze scènes illustrent la vie de Saint Nicolas.
C'est avec Léonard que nous avons eu la chance de visiter le monastère de Voronet. La couleur dominante des fresque est ici le bleu -"bleu de Voronet"- obtenu à partir du lapis-lazuli. Tous les colorants sont d'origine minérale ou végétale.
Difficile de résumer la description de l'ensemble, mais la partie extérieure la mieux conservée est sans doute le mur ouest qui représente les cinq registres du Jugement Dernier.
Merci aussi de nous avoir permis de participer aux travaux des champs et merci surtout pour la qualité des échanges que nous avons pu avoir (avec un petit bonjour aussi à mamie et aux autres membres de la famille).
Au Monastère d'Humor, ce qui nous surprend d'abord, ce sont les chants religieux diffusés dans toute l'enceinte. En pénétrant dans l'église, nous verrons le petit groupe de religieuses dont les chants sont retransmis à l'extérieur.
L'ensemble des murs, extérieurs et intérieurs, sont recouverts de peintures avec le rouge brique en couleur dominante.
Si la façade nord est endommagée par les intempéries, sur la façade sud, quinze scènes illustrent la vie de Saint Nicolas.
C'est avec Léonard que nous avons eu la chance de visiter le monastère de Voronet. La couleur dominante des fresque est ici le bleu -"bleu de Voronet"- obtenu à partir du lapis-lazuli. Tous les colorants sont d'origine minérale ou végétale.
Difficile de résumer la description de l'ensemble, mais la partie extérieure la mieux conservée est sans doute le mur ouest qui représente les cinq registres du Jugement Dernier.
Bucovine
En arrivant en Bucovine, au Nord de la Roumanie, le paysage est nouveau pour nous. Nous sommes particulièrement surpris de trouver deux villages aux maisons très originales.
Băişeşti, d'abord : nous avons l'impression d'assister à un concours de maisons décorées ... frises de bois, symboles solaires peints sur les murs, puits très ornementés, fleurs ...
Puis à Ciocăneşti, les motifs géométriques ornant généralement les vêtements traditionnels ont été réutilisés ici pour embellir les façades.
Dimanche matin, à la sortie de l'église, plusieurs fidèles arborent le costume traditionnel.
Nous avons pu nous mêler aux participants de la foire hebdomadaire de Gura Humorului. Agriculteurs et cultivateurs s'y retrouvent pour acheter du matériel et vendre leurs productions : maïs, grains divers, petits cochons, volailles, etc... Ambiance authentique garantie !
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